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Afrique

PRIORITES DES SOCIALISTES en Afrique à la réunion de l’IS au Niger

24-25 avril 2006

LUTTE CONTRE LA PAUVRETE

Un défi pour le développement au Niger

Sur le plan socio économique, la situation internationale se caractérise par la mondialisation de l’économie libérale, l’iniquité des règles du commerce international édictées par l’OMC, l’élargissement du fossé entre pays riches et pays pauvres, l’aggravation de la pauvreté dans les pays sous - développés, en particulier l’Afrique et la montée des mouvements sociaux contre la mondialisation libérale.

Plus d’un milliard de personnes survivent avec moins d’un (1) dollar par jour dans le monde. Entre 1990 et 2001, le nombre d’africains vivant avec moins d’un dollar par jour est passé de 226 millions à 313 millions d’habitants.

Au Niger, le PIB réel par habitant était soit 204 $ en 2005 soit 0.66 dollar par jour, alors que le seuil d’extrême pauvreté et de la faim est situé à un (1) dollar/jour par la communauté internationale dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Le taux de pauvreté qui était de 63% en 1993 est passé à 70% selon une enquête de 2004.

C’est dans ce contexte de pauvreté généralisée dans les pays du Sud, en particulier les PMA, que la communauté internationale a décidé d’abandonner les politiques d’ajustement structurel (PAS) en faveur des stratégies de réduction de la pauvreté (SRP), de l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE), de l’allègement de la dette extérieure et a adopté la Déclaration du Millénaire avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Ce contexte, dominé par la pensée libérale, a tout de même favorisé le consensus de la communauté internationale sur le fait que la pauvreté constitue le défi majeur au développement dans le monde et sur la nécessité de mettre en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté en vue d’atteindre les OMD.

  1. La Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) du Niger
  2. Le Niger est un vaste pays de 1.267.000 Km2, fortement enclavé et soumis à de rudes conditions climatiques. La population est estimée à 12,5 millions d'habitants en 2005, avec un taux de croissance de 3,3% (un des plus élevé du monde). A ce rythme, elle s’établira à 22,5 millions en 2025.

    Depuis plusieurs années l’économie nigérienne connaît une récession caractérisée par une crise profonde et persistante malgré les politiques d’ajustement mises en œuvre depuis le début des années 1980. Le contexte de crise politique, institutionnelle et sociale n’a pas, non plus, facilité la mise en œuvre de réformes économiques profondes.

    Pour combattre la pauvreté et conformément aux engagements internationaux, notamment ceux de la Déclaration du Millénaire, qui visent l’objectif global de réduction de la Pauvreté de 50% d’ici à 2015, le Gouvernement nigérien, appuyé par les partenaires au développement, a adopté en 2002 une Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) fondée sur le principe que la réduction de la pauvreté passe par une croissance soutenue, créatrice d’emplois et génératrice de revenus dans la sphère des pauvres. Cette orientation est conditionnée par une option politique basée sur une bonne gestion des affaires publiques, la restauration des équilibres macro-économiques, un secteur privé dynamique et une exploitation durable des ressources naturelles.

    La Stratégie de Réduction de la Pauvreté a été bâtie sur 4 axes stratégiques :

    i) une croissance économique durable ;

    ii) le développement des secteurs productifs ;

    iii) le développement des services sociaux de base ;

    iv) la promotion d’une bonne gouvernance, le renforcement des capacités et la décentralisation.

    Le coût global de la SRP est estimé à 1930 millions de $ sur la période 2002/2005. Les secteurs prioritaires (éducation de base, santé/VIH/SIDA, développement rural, ressources en eau et assainissement, développement du secteur privé, infrastructures routières, urbanisme et habitat) sont évalués à 1725millions de $ Les autres secteurs devraient coûter 205 millions de $. Le financement est attendu pour l’essentiel des partenaires au développement.

    La mise en œuvre de la SRP a permis de mobiliser sur 4 années 1195 millions de $ soit 62% du montant global prévu.

    Globalement les projets de réduction de la pauvreté n’ont concerné que 25% des pauvres selon l’enquête profil de pauvreté de 2004.

    Cette tendance démontre clairement que les objectifs de réduction de la pauvreté sont loin d’être atteints.

    1. L’état des lieux sur le plan économique
    2. En dépit des contraintes physiques rudes, le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale, environ représentant 40% du PIB et 44% des recettes d’exportation entre 2000 et 2004. L’économie repose sur des structures de production de type familial et des techniques traditionnelles peu productives. La création de richesse des zones rurales est 5 fois plus faible que celle des zones urbaines (98$ contre 472, SDR 2003). Dans ces conditions la production agricole annuelle moyenne sera multipliée par 10 dans un siècle pendant que la population sera, elle, multipliée par 21. Cela signifie que la pauvreté ira en s’intensifiant si rien n’est entrepris pour opérer un changement radical des politiques publiques.

      Le PIB réel/hab est en chute passant de 240 $us en 1980 à 154 $us en 2000, pour remonter à 204$ en 2005.

      Le taux de croissance réel du PIB stagne à 4% en 2004 et 2005. Il fluctue en fonction de la pluviométrie. On est passé ainsi d’une croissance de 10% en 1998 à -0.3% en 2000 pour remonter à 5,8 % en 2001et 2002 puis 3% en 2003.

      La balance des paiements courants est structurellement déficitaire. Le degré d’ouverture de l’économie n’a guère dépassé 69%.en 2004.

      Le taux d’épargne a atteint à peine 6% du PIB en 2004.

      La dette publique extérieure a explosée. Elle a été multipliée par 11.6 en 20 ans. En effet elle s’est établie à 1695 millions de $ en 2000 soit plus de 86% du PIB, contre 146 millions de $ en 1980. Elle est en 2005, de 1770 millions de $ soit 66.3% du PIB

    3. L’état des lieux sur le plan social
    4. Les indicateurs sont à un niveau alarmant au point de placer encore le Niger à la dernière place du classement de l’indice de développement humain en 2005. Ainsi :

      - Le taux de pauvreté est en nette augmentation pour atteindre 70% en 2004 avec des pointes en zone rurale semi nomade (87%) et rurale sédentaire (74%). Il faut également noter que les 2/3 des pauvres sont des femmes

      - 50% des enfants nigériens ne sont pas scolarisés en 2004. Ceci cache une distorsion car dont 40.4% de garçons ne sont pas scolarisés contre 59.6% de filles. Ceux qui y vont font les frais de la baisse continue de la qualité.

      - Le taux d’analphabétisme est de 74% en 2004

      - La couverture sanitaire reste au 2/3 des besoins. Cependant, l’accès aux soins reste difficile soit parce qu’ils sont payants soit parce qu’il manque de médicaments et de matériels soit parce qu’il manque du personnel soignant.

      - L’état nutritionnel se dégrade. La malnutrition aiguë est de 20%, la malnutrition chronique s’établie à 41,1%.

      - Le taux de couverture en eau est estimé à 59% en 2004. En réalité plus de la moitié des nigériens n’a pas encore accès à l’eau potable du fait de l’état défectueux des infrastructures là où elles existent.

      - 274 enfants sur 1000 meurent avant 5 ans.

      - 7 femmes sur 1000 meurent à l’accouchement.

      - Le VIH/SIDA a tendance à augmenter, même si le taux de prévalence est pour l’instant inférieur à 1%.

      - Enfin, la rigueur du climat, les mauvaises politiques publiques et la mal - gouvernance exposent le pays à une insécurité alimentaire endémique qui se traduit périodiquement par la famine, comme c’était le cas en 2005.

    5. Les incohérences de la SRP

    La SRP s’est fixée un taux de croissance moyen de 4%, entre 2002 et 2005, en s’appuyant sur le secteur agricole irrigué, le dynamisme du secteur privé et la réalisation des grands travaux d’infrastructures. Il est indiqué que le taux d’investissement atteindrait 15% en 2005 dont 6,7% d’effort public et que les exportations augmenteraient de 17% sur la même période. Cela signifie que les secteurs choisis pour porter la croissance devraient enregistrer des niveaux de croissance à même d’enrailler les moins values que pourraient engendrer les mauvaises pluviométries. En somme, les investissements à réaliser pour irriguer et aménager les sols seront hors de portée des capacités de l’État du Niger, y compris les ressources de l’IPPTE. Or, les activités du secteur privé national sont plutôt basées sur le commerce et la petite entreprise informels le plus souvent, et sont marquées par une forte faiblesse financière. Quant au privé étranger, il est quasiment absent. Il semble donc irréaliste d’attendre du secteur privé des performances à des niveaux à même d’influencer significativement la croissance sans une politique volontariste.

    En fait, on savait dès le départ que la SRP n’atteindra pas les objectifs du millénaire pour lesquels elle a été conçue.

  3. Comment en est-on arrivé là ?
    1. Sur le plan politique
    2. Après une décennie d’hérésie politique, la stabilité est obtenue avec les élections libres et transparentes de décembre 1999. Malheureusement l’espoir d’un redressement dans le cadre d’une démocratie apaisée a vite été déçu car les autorités en charge de la gestion de l’Etat ont fait de la mal gouvernance tous azimuts leur mode de gestion. Ainsi l’exclusion, la corruption, les passes droits les surfacturations, le bâillonnement des médias, la censure et une justice à plusieurs vitesses sont devenus monnaie courante et ont contribué pour une large part à la dégradation de la situation économique, sociale voire politique.

       

    3. La gestion de l’aide publique au développement
  4. Le Niger à l’instar des autres pays en développement, a été engagé par les partenaires au développement dans un processus dont le paradigme change environ tous les 10 ans dans un cadre global de lutte contre la pauvreté, sans évaluation conséquente.

    Ainsi :

    - Dans les années 60 il fallait vaincre la pauvreté par la croissance. Le secteur public a été considéré comme le meilleur facteur pour y parvenir. Les partenaires au développement ont encouragé les Etats à occuper tous les secteurs socioéconomiques : le décollage se faisait toujours attendre.

    - Dans les années 70, il fallait investir dans les pauvres pour réduire la pauvreté. Le secteur public a continué à être soutenu massivement. C’était également l’avènement des grands projets de développement pour conforter la stratégie : la dette publique a explosé, le PIB/hab a chuté sur la même période et les difficultés de trésorerie ont commencé.

    - Dans les années 80, ce fût l’époque de l’ajustement structurel PAS. Ce fût le triomphe des mesures de libéralisation et de maîtrise des dépenses publiques : la pauvreté s’est intensifiée. Plus de 63% de nigériens sont pauvres.

    - Dans les années 90, il s’est agit de donner du travail aux pauvres avec les travaux HIMO (haute intensité de main d’œuvre) : la pauvreté n’a pas pour autant reculé.

    - Au cours des années 2000, apparaissent les documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) avec comme résultat aujourd’hui, 70 nigériens sur 100 en état de pauvreté. L’enquête 2004 basée sur le degré de satisfaction des besoins essentiels révèle que les pauvres au Niger ont moins de 115 $ par an pour vivre soit 0.315 $ par jour.

  5. Le pacte mondial pour la réduction de la pauvreté
  6. Avec la Déclaration du Millénaire adoptée en septembre 2000 par l’Assemblée Générale de l’ONU et signée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, les OMD constituent des engagements politiques et financiers de la communauté internationale vis à vis des populations pauvres du monde entier.

    Pour déterminer les modalités d’un partenariat mondial sur le financement du développement et définir des stratégies de réalisation des OMD, les Nations Unies ont organisé en mars 2002 la conférence de Monterrey sur le financement du développement et mis en place une équipe de 250 experts appelée ´ Projet du Millénaire ª qui a déposé son rapport en janvier 2005.

    Le Consensus de Monterrey affirme notamment que le financement des OMD doit reposer sur un effort important de mobilisation des ressources internes des pays pauvres (ressources publiques et privées) et sur des efforts des donateurs pour doubler leur aide publique au développement.

    Dans le cadre du Consensus de Monterrey, l’engagement pris par les donateurs est de prendre des mesures concrètes pour porter effectivement l’aide publique au développement (APD) à 0,7% du PNB des pays donateurs d’ici 2015, en complément à un important effort de mobilisation des ressources internes des pays bénéficiaires.

    Sur la base des calculs effectués pour quelques pays échantillons (Ghana, Sénégal, Tanzanie) et des engagements pris par la communauté internationale, le Rapport du ´ Projet du Millénaire ª a estimé les coûts de réalisation des OMD et a fait les projections suivantes :

    Coût estimatif de la réalisation des OMD et besoins indicatifs d’APD (milliards de dollars EU)

    2002

    2006

    2010

    2015

    Besoins d’investissements pour les OMD dans les pays à faible revenu

    15

    94

    108

    149

    Besoins d’investissements pour les OMD dans les pays à revenu intermédiaire

    3

    12

    11

    9

    Besoins d’investissements pour les OMD au niveau international

    10

    15

    23

    31

    Coût estimatif de la réalisation des OMD dans tous les pays

    28

    121

    143

    189

    Besoins indicatifs totaux d’APD nette

    65

    135

    152

    195

    En % du RNB des pays du CAD de l’OCDE

    23%

    0,44%

    ,46%

    0,54%

    APD aux PMA en % du RNB des pays du CAD de l’OCDE

    0,06%

    0,12%

    0,15%

    0,22%

    Source : Investir dans le développement : Plan pratique pour réaliser les OMD, Rapport du projet du Millénaire, ONU, 2005, page 300

    Pour créer un environnement international propice à la réalisation de ces projections, le Rapport du Projet du Millénaire de l’ONU (Communément appelé rapport Sachs du nom du directeur du projet) et le Rapport Mondial sur le Développement Humain 2005 du PNUD mettent l’accent sur trois dimensions essentielles et complémentaires :

    1. L’aide au développement 
    2. Les 2 Rapports considèrent que la décennie 1990 a été un échec en matière d’APD et recommandent un doublement de l’aide d’ici 2015 afin de la porter à 0,7% du PNB des pays donateurs. L’APD estimée à 50 milliards de dollars en 2000 atteint 70 milliards de dollars en 2005.

      Il est souligné aussi que l’APD a un potentiel de financement des OMD, mais qu’elle est insuffisamment mobilisée et mal utilisée. Actuellement, elle est inadaptée à la réalisation des OMD, d’où la nécessité de sa réforme pour mieux la coordonner et la rendre prévisible pour les pays bénéficiaires. Les 2 rapports recommandent donc l’alignement de l’aide sur les OMD et sur les priorités des pays pauvres, bénéficiaires. L’augmentation du volume de l’aide et son amélioration qualitative doivent aussi s’accompagner de l’allègement de la dette pour les PMA.

    3. Les SRP
    4. Le Rapport Sachs recommande aux gouvernements des pays en développement de se doter en 2006 de SRP assez ambitieuses pour atteindre les OMD en 2015. ´ Les stratégies devraient poser fermement le principe d’une forte augmentation des investissements publics, de la création de capacités, de la mobilisation de ressources intérieures et de l’aide publique au développement. Elles devraient prévoir un ensemble de mesures de renforcement de la conduite des affaires publiques, de la promotion des droits de l’homme, de la participation de la société civile et de la promotion du secteur privé. ª

      Pour le cas du Niger, afin d’éradiquer la pauvreté, l’enquête Profil de la pauvreté au Niger de 2004, estime qu’il est nécessaire de mobiliser 688 millions de $ par an.

       

    5. Le commerce international
    6. Le commerce international peut constituer un moteur de la croissance et de la lutte contre la pauvreté à condition de modifier ses règles inéquitables actuelles, fondées sur le libéralisme du marché. Il est nécessaire d’éliminer les restrictions commerciales des pays riches contre les produits exportés par les pays pauvres, en vue de leur ouvrir les marchés porteurs. En effet ; selon les estimations de l’ONU, l’aide publique au développement (APD) qui atteint 70 milliards $ en 2005, correspond à peu près aux pertes subies par les pays en développement dans le commerce international. Ces pertes sont dues à l’échange inégal, à la détérioration des termes de l’échange, à l’inflation, aux taux de change et à l’iniquité des règles de l’OMC vis à vis des pays pauvres. Ainsi, l’impact de l’APD est quasiment annihilé par les mécanismes actuels du commerce international.

    7. Les conflits et la sécurité internationale

    Les 2 Rapports constatent la résurgence des conflits et de l’insécurité dans le monde. Les causes de ces conflits sont essentiellement d’ordre politique et économique, notamment la pauvreté et l’injustice. Ils proposent une amélioration de la gouvernance dans tous les pays et la sauvegarde d’une sécurité collective au niveau international.

    Le message clé et commun de ces Rapports est que seule la réalisation et l’intégration de trois dimensions : APD, commerce international, conflits et sécurité, permettraient de créer un environnement international favorable à la réalisation des OMD à l’horizon 2015.

  7. Conclusion

Les statistiques montrent que l’humanité dispose aujourd’hui des ressources humaines, financières et technologiques suffisantes pour réduire de moitié l’extrême pauvreté d’ici 2015, et même pour réaliser tous les OMD à l’horizon 2015. Il ne suffirait que de 0,54% du PNB des pays donateurs, au lieu de 0,7% promis, pour financer les OMD. Ce qui manque plutôt, c’est la volonté politique et l’organisation conséquente, tant au niveau des pays riches qu’à celui des pays pauvres.

Avec les SRP il y’a désormais une reconnaissance par les Institutions de Brettons Wood et la Communauté Internationale de la nécessité d’assurer une légitimité interne. C’est donc une acceptation de la dimension politique dans la conception des SRP.

Cette situation devrait interpeller les forces de progrès particulièrement l’Internationale Socialiste et chacun de ses partis membres qu’ils soient au pouvoir ou non dans leurs tâches et responsabilités politiques.

A cet effet, l’IS devrait œuvrer pour :

- Engager les Gouvernements des pays pauvres à s’organiser pour saisir les opportunités que leur offre la communauté internationale pour la réduction effective de la pauvreté et sur les stratégies de réalisation accélérée des OMD sur la décennie 2006 - 2015.

- Sensibiliser l’opinion internationale sur la nécessité du respect des promesses faites par la communauté financière internationale sur l’augmentation et la réforme de l’aide en vue de la réalisation des OMD

- Poursuivre le combat politique sur la critique et la dénonciation des règles du commerce international, l’iniquité des mesures de l’OMC vis à vis des pays pauvres

- Renforcer le plaidoyer en faveur d’une mondialisation plus juste et plus équitable.

- Apporter un soutien politique aux mouvements alter mondialistes

- Appuyer l’émergence et le renforcement des mouvements de la société civile anti - mondialisation libérale.

 

Préparée par :

Gilles Baillet

Saïdou Sidibé

Aïchatou Kané



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