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Présidium

Réunion du Présidium de l’IS aux Nations unies durant les débats de l’AGNU

26 septembre 2012

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Latifa Perry


La réunion annuelle de membres du Présidium de l’IS aux Nations unies en conjonction avec les débats de l’Assemblée générale a eu lieu cette année au siège de l’ONU à New York, le mercredi 26 septembre. Des membres du nouveau Présidium, élus seulement quelques semaines auparavant, au XXIV Congrès de l’IS en Afrique du Sud, étaient d’avis au Cap que cette initiative mise en œuvre ces dernières années devrait être maintenue malgré le court laps de temps, compte tenu de l’opportunité que ces réunions présentent à la fois d’avoir une incidence sur les thème principaux de l’agenda global traité par les Nations unies et pour des échanges directs avec d’autres membres de l’IS au gouvernement également présents à New York à ce moment.   
 
La réunion s’est concentrée sur trois thèmes principaux: Les réponses à la crise financière des institutions internationales, organisations régionales, groupes de nations et pays individuels; Des politiques communes de gouvernements progressistes pour soutenir les priorités sociales et économiques dans le climat financier actuel; et Définir des priorités et emphases sur l’agenda mondial concernant la sécurité, la démocratie et la durabilité.
 
Les membres du Présidium participant à la réunion ont inclus le Président de l’IS George Papandreou, qui a présidé la réunion, le Secrétaire général, Luis Ayala, et les Vice-présidents Victor Benoit, Union des sociaux-démocrates haïtiens, Nouzha Chekrouni, USFP, Maroc; Ahmed Ould Daddah, RFD, Mauritanie; Ousmane Tanor Dieng, PS, Sénegal; Marcelo Ebrard Casaubón, PRD, Mexique; Alfred Gusenbauer, SPÖ, Autriche; Eero Heinäluoma, SDP, Finlande; Pendukeni IIvula-Ithana, SWAPO, Namibie; Chantal Kambiwa, SDF, Cameroun; Beatriz Paredes, PRI, Mexique; Henry Ramos, AD, Venezuela; Ségolène Royal, PS, France; Première ministre Portia Simpson-Miller, PNP, Jamaica; Miguel Vargas Maldonado, PRD, République dominicaine Martín Torrijos, PRD, Panama; et Ouafa Hajji, Présidente de l’ISF.  Le Présidium a été rejoint par S.E. Président Hifikepunye Pohamba de Namibie, Zlatko Lagumdzija, Ministre des Affaires étrangères de Bosnie-Herzégovine; Maite Nkoana-Mashabane, Ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud; et Hina Rabbani Khar, Ministre des Affaires étrangères du Pakistan; Alicia Bárcena, Secrétaire exécutive d’ECLAC; José Miguel Insulza, Secrétaire général de l’Organisation des Etats américains et Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente élue de la Commission de l’Union africaine.
 
Le travail de l’Internationale depuis 2008 sur la crise financière et ses différentes phases a été souligné, en particulier le travail effectué par la Commission sur les Questions financières mondiales de l’IS, les différentes réunions de Conseils et de comités régionaux, qui ont tous abordé cette question. Lors des contributions sur ce thème, les participants ont noté que le changement espéré dans le système financier, le secteur bancaire et les pratiques liées aux origines de la crise attendait d’être vu, et que la position de l’IS adopté au Congrès du Cap avait été fortement réaffirme et salué par d’autres dans le système de l’ONU.
 
S’appuyant sur le travail fait par différents organismes de l’IS et reflété dans les diverses déclarations faites depuis le début de la crise, il a été considéré comme important à ce stage de se concentrer dans cette prochaine période sur notre réponse politique à la crise économique et de travailler pour garantir sa mise en œuvre. A cet égard, il y avait un fort soutien pour l’idée d’entamer des discussions avec des institutions financières internationales telles que le FMI, la Banque mondiale et des banques de développement régionales, et de plus, faire avancer notre agenda progressiste parmi nos leaders, nos membres et nos amis au sein du G20.
              
Il a été observé que le monde était très différent à présent de ce qu’il avait été il y a quelques années seulement, alors que la crise a continué d’évoluer, et aujourd’hui la situation était la plus complexe en Europe, soulevant des questions fondamentales sur quel genre de système nos sociétés étaient-elles basées, et le besoin d’avoir un système qui est productif, qui génère des emplois et l’égalité. Il a été observé que nous faisions face à une crise structurelle profonde et qu’un nouveau mode de pensée était nécessaire.    
 
Il a également été noté que les principaux moteurs économiques, les Etats-Unis, la Chine et l’Europe, souffraient le plus dramatiquement de la crise avec le chômage et la perte de marchés constituant une menace d’instabilité supplémentaire. Les répercussions de la crise financière sur d’autres régions du monde qui ne souffrent pas directement du même ralentissement économique, tel que l’Amérique latine et l’Afrique, où des insécurités sociales ou politiques existent, ont suscité des inquiétudes. Dans l’intérêt de préserver ou de gagner des nouvelles démocraties, il a été dit que des mesures devaient être promues pour combattre la corruption, le trafic de drogue, la mafia et le terrorisme, ainsi que des programmes pour fournir de l’aide aux partis politiques qui en ont besoin. Un agenda se concentrant sur l’égalité a également été souligné comme un domaine clé de travail méritant l’attention de l’IS dans la période à venir, et la vulnérabilité particulière des femmes et des jeunes a été soulignée une fois de plus, surtout là où il n’existe qu’un accès limité à l’éducation et aux opportunités.     
 
Les participants ont également souligné le besoin de donner priorité au renforcement du dialogue interculturel, la promotion de la solidarité et la coopération sud-sud.
 
Apporter la paix et la démocratie à des régions de conflit a également été traitée, notamment la situation au Sahel et dans des parties du monde arabe. La force traditionnelle de l’Internationale Socialiste dans la gestion de conflits régionaux a été soulignée par les participants et il y avait un large soutien pour l’IS d’entreprendre des activités dans ce sens. Comme il avait été convenu au Congrès, l’IS va établir un groupe d’action sur la Syrie et assumera également un rôle en ce qui concerne le conflit au Mali, en contact avec ses partis membres dans ce pays. Des initiatives de l’IS entreprises en conjonction avec les Nations unies ont été saluées sur des questions clés de l’agenda mondial, dans l’intérêt du multilatéralisme tel que souligné lors du Congrès au Cap, y compris ces réunions annuelles du Présidium au siège des Nations unies à New York en connexion avec les débats de l’Assemblée générale.
 
Se réunissant à la suite du XXIV Congrès de l’IS, des membres du Présidium ont commenté sur son succès et leur satisfaction sur la manière démocratique et transparente dont le Congrès avait été réalisé. S.E. Jacob Zuma, Président de l’Afrique du Sud et membre du Présidium, et l’ANC ont été remercié pour leur hospitalité d’avoir accueilli le Congrès. Désireux de s’appuyer sur ce succès, il a été noté que le prochain Conseil de l’IS allait avoir lieu dans la première partie de 2013, soit à la fin janvier ou en février. A ce moment là, les divers comités et groupes de travail pour cette période entre deux congrès seront établis et les priorités de leur travail établies.