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UIP

L’IS à la 127ème Assemblée de l’Union interparlementaire à Québec

23 octobre 2012


Des membres de parlements de partis membres de l’IS provenant de différents continents accrédités à la 127ème Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP), qui a eu lieu dans la ville de Québec du 21-26 octobre 2012, ont tenu une réunion informelle le 23 octobre convoquée par l’Internationale Socialiste pour échanger des points de vue sur l’ordre du jour et le travail de l’Assemblée et sur l’établissement d’un réseau social-démocratique dans le cadre de l’UIP et de ses 155 parlements membres.

Présents à la réunion étaient des parlementaires d’Afrique du Sud, Australie, Belgique, Botswana, Canada, Cap-Vert, Chypre, Espagne, Maroc, Mongolie, Mozambique, Namibie, Niger, Nouvelle-Zélande, Palestine, Pakistan, Pologne, Portugal, Suède, Suisse, Tanzanie, Turquie, Royaume-Uni, et du Venezuela. La réunion a été présidée par le Secrétaire général de l’IS.

Les parlementaires ont saisi l’occasion pour présenter un bref aperçu de quelques sujets de préoccupation. Ceux-ci comprenaient des questions concernant les développements politiques dans leurs pays, et dans certains cas, affectant le travail de leurs parlements, là où les parlementaires étaient sujets à des restrictions. Parmi celles-ci se trouvait la situation en Mongolie, où des membres du parlement du MPP, un parti membre de l’IS, se voyaient refusé le droit à un caucus parlementaire et où des problèmes démocratiques résultant des dernières élections existent. Des cas touchant des parlementaires emprisonnées de Turquie et de Palestine ont également été soulignés; la menace du terrorisme sur les gens et les institutions politiques dans certains pays, comme par exemple au Pakistan où le PPP, parti membre de l’IS, défend la démocratie; la violation de droits de l’homme, des questions concernant les genres ou la sexualité, ou l’existence du manque de respect pour le travail des parlementaires, y compris dans des démocraties établies. Il a également été souligné que dans de trop nombreux cas la gestion de l’économie et le flux des capitaux érodaient la démocratie et les objectifs social-démocratiques. Tels étaient les défis que les parlementaires sociaux-démocrates à travers le monde entier cherchaient à surmonter.

Il y avait un fort sentiment parmi les participants qu’au côté des groupes parlementaires régionaux bien établis à l’UIP, il était important que les parlementaires sociaux-démocrates de tous les continents devraient continuer de se rassembler et de poursuivre les efforts pour renforcer la dimension politique de leur travail au sein de l’UIP. La reconnaissance de cette dimension politique était confirmée par le fait que, répondant positivement à notre requête, l’UIP avait accordé un statut officiel à l’Internationale Socialiste au sein de son organisation.

Les participants étaient également désireux de maximiser le potentiel de l’UIP et des opportunités qu’elle offrait pour renforcer les idéaux de la démocratie parlementaire au niveau mondial, et à cette fin sont convenus de développer le plus largement possible le réseau de membres de parlements de notre famille politique contribuant ainsi au travail de l’UIP, à la fois dans le contenu et la direction.

Dans ce contexte, il a été signalé que parfois une augmentation des positions fondamentalistes dans les assemblées de l’UIP pouvait être observée, et donc aucune avancée substantielle ne pouvait être faite sur des questions de priorité pour nos partis, tels que l’égalité entre les genres et d’autres droits. Il a de plus été considéré par certains que des questions de procédures au sein de l’UIP pourraient également être abordées.

Dans des domaines de préoccupation particulière et où les droits humains des parlementaires étaient remis en question, il y avait un appui général pour des initiatives utiles de l’UIP telles que l’envoi d’une mission d’enquête ou d’autres visites ou déclarations publiques, qui toutes devaient être encouragées.

L’élaboration des ordres du jour des assemblées de l’UIP, visant par exemple 2014, a été suggérée comme un point d’attention pour les parlementaires de notre famille politique et à être inclus dans les prochaines discussions de ce groupe. Celles-ci pourraient peut-être se concentrer sur une question principale comme sujet général, par exemple le système économique actuel, dont les effets négatifs minent la démocratie et les meilleurs idéaux de l’UIP.

Les participants ont exprimé leur enthousiasme sur la continuation de ces réunions informelles comme un forum utile, et sur le développement d’un réseau mondial de parlementaires travaillistes et sociaux-démocrates. Il a été convenu qu’à l’avance de la prochaine réunion en conjonction avec l’assemblée de l’UIP, devant avoir lieu à Quito en mars 2013, le secrétariat de l’IS allait consulter les membres en vue d’identifier les questions à débattre.

En plus de cette réunion informelle à Québec, une discussion fructueuse sur un nombre de questions concernant le travail de l’UIP et nos propres ambitions et contributions pour préserver les idéaux de l’UIP a également eu lieu entre le Secrétaire général de l’IS avec le Président de l’UIP, Abdelwahed Radi.