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Amérique latine et Caraïbe

Réunion du Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, Bogotá, Colombia

04-05 octobre 1999

Le Comité pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, s'est réuni à Santafé de Bogotá, accueilli par le Parti Libéral Colombien, PLC, les 4 et 5 octobre et auquel près de trente partis et organisations ont participé. (Liste des participants)

La réunion s'est concentrée sur le thème principal, "Le Chemin de la Paix et de la Solidarité" et le Comité a poursuivi ses débats sur les priorités du programme social démocrate dans la région.

Luis Guillermo Vélez Trujillo, leader du PLC, a accueilli les délégués et fait part de ses réflexions sur les défis des sociaux-démocrates dans son pays, historiquement. En ce qui concerne la situation actuelle en Colombie, il a exprimé l'inquiétude de son parti quant à la déstabilisation et la délégitimisation de l'Etat, affirmant que "la restauration de cet ordre fragmenté" exigeait le soutien de pays amis, notamment ceux dont le gouvernement était dirigé par des partis membres de l'IS.

Luis Ayala, Secrétaire Général de l'Internationale, se déclara très satisfait qu'une réunion de l'IS soit organisée en Colombie pour la première fois. Cela présente, a-t-il déclaré, une opportunité de réfléchir aux espoirs et attentes pour la paix et un meilleur avenir pour tous les Colombiens. Les partis membres en Amérique latine ont énormément contribué au développement de l'universalité de l'organisation et le rassemblement à Bogotá "enrichirait encore l'identité du socialisme démocratique".

Joaquín Almunia, secrétaire général du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, PSOE, a répété les inquiétudes de la communauté internationale face aux souffrances du peuple colombien. Chacun, a-t-il souligné, devait œuvrer pour trouver des solutions réelles et progressistes à un problème aussi complexe et douloureux, car c'est la solidarité qui distingue la recherche sociale démocratique de la paix.

Anselmo Sule, co-président du Comité, du Parti Radical Social Démocrate, PRSD, Chili, a réaffirmé l'engagement du Comité envers le peuple colombien et pour faire de la mondialisation un véritable instrument de développement, de paix et de progrès en Amérique latine.

María Emma Mejía, directrice de l'Institut de la Pensée Libérale, PLC, Colombie, a présenté une introduction du thème principal, du point de vue colombien, en mettant le conflit dans son contexte historique. Le chemin de la paix, a-t-elle proposé, devait compter sur le soutien entre partis pour la négociation et le dialogue et des progrès ont été faits dans cette direction. Elle a déclaré que la participation et la coopération internationale pourraient être une manière potentielle de rechercher de nouvelles solutions.

Hatuey de Camps, président du Parti Révolutionnaire Dominicain, PRD, République Dominicaine, a présenté un rapport sur des développements possibles vers une telle coopération internationale.

Horacio Serpa Uribe, ancien président du PLC, a souligné qu'il était également nécessaire d'ouvrir des espaces politiques au sein du processus démocratique et de permettre à toutes les forces de s'exprimer.

Piedad Córdoba, présidente du Comité du Sénat aux Droits de la personne, PLC, qui a été kidnappée en juin dernier par un groupe paramilitaire, a fait part de ses expériences et a lançé un avertissement quant aux rigueurs de la guerre contre les sections les plus vulnérables de la société.

Suite aux débats détaillés et aux contributions, le Comité a adopté une résolution sur la paix en Colombie, qui a mentionné les préoccupations urgentes du pays, en exprimant la solidarité du SICLAC avec le peuple colombien dans sa lutte démocratique à la recherche de la réconciliation. "Sans paix, aucun pays n'a d'avenir. Sans paix on ne peut atteindre les objectifs de la démocratie et de la justice que les peuples du monde demandent", a déclaré la résolution.

La résolution a également applaudi la proposition, lancée par différents secteurs de la communauté, d'œuvrer pour renforcer l'aspect humain du conflit armé dans le cadre du processus de paix. Le Comité a partagé le principe selon lequel le peuple de Colombie a un droit souverain, sans aucune intervention étrangère "de s'organiser et prendre des mesures qui meneraient à l'entente et à la concorde". Le SICLAC a accepté de proposer au XXIe Congrès de l'IS de fonder une Commission Permanente de l'Internationale pour suivre les développements en Colombie et pour développer la coopération dans la recherche d’une solution négociée.

Fernando Martín, vice-président du Parti Indépendantiste Portoricain, PIP, en l'absence de Rubén Berríos, président du PIP et co-président du Comité, a présenté la situation à Porto Rico. Berríos, a-t-il déclaré, poursuivait sa campagne de résistance passive sur l'île portoricaine de Vieques contre les bombardements et la formation militaire de la marine américaine sur cette île. Le Comité a adopté une résolution exprimant sa solidarité et son soutien à "ses actes et son rôle dirigeant dans cette cause, qui est celle de tout le peuple de Porto Rico". La résolution a réitéré sa demande de cessation immédiate de toutes les manœuvres militaires sur l'île.

Le Comité a exprimé également sa profonde inquiétude face à la situation de l'Etat de droit au Pérou après un rapport de l'ancien Président, Alan García. Il a apporté son soutien total au parti Aprista, membre de l'Internationale, dans sa lutte pour la défense de la démocratie et de la justice sociale, et a dénoncé la persécution systématique des leaders politiques, le harcèlement des candidats de l'opposition et à la présidence et la coercition des médias indépendants. Le SICLAC a lancé un appel au régime d'Alberto Fujimori de respecter la volonté populaire en organisant des élections libres et de cesser tous les actes hostiles vis-à-vis de l'opposition démocratique et l'application de lois anticonstitutionnelles visant à priver García de ses droits politiques et civils.

Dans une autre déclaration, le Comité a répudié la décision unilatérale du gouvernement Fujimori de retirer le Pérou de la juridiction du Tribunal interaméricain des droits de la personne.

A propos du Mexique, le Comité a émis une déclaration qui a reconnu que le conflit armé dans la région de Chiapas avait traversé de nombreuses phases et que le pays était maintenant arrivé à un point où le rétablissement d'un climat de dialogue et de négociation pour la recherche de solutions justes était indispensable. Le Comité a exhorté toutes les parties à respecter les accords passés et a exigé le respect total des droits de la personne dans la région, exigeant une enquête approfondie sur la violation de ces droits.

Suite à une présentation de Timoteo Zambrano, secrétaire général d'Action Démocratique, AD, le Comité a émis une déclaration sur le Venezuela. Cette déclaration s’est réjouie de la résolution des tensions entre le Congrès de la République du Venezuela, la Cour Suprême de Justice et l'Assemblée Nationale Constitutionnelle en ce qui concerne le respect de l'Etat de droit. Réaffirmant la nécessité d'un consensus politique et d'un accord pour maintenir la stabilité et renforcer la démocratie, le SICLAC a lançé un appel aux institutions politiques au Venezuela pour qu'elles évitent de telles crises de gouvernement dans le futur, car elles menacent la liberté dans ce pays et mettent le système démocratique en danger.


 

DECLARATIONS Y RESOLUTIONS

Résolution sur la paix en Colombie

Résolution sur Porto Rico

Déclaration sur le Pérou

Déclaration sur le Mexique

Déclaration sur le Venezuela

Déclaration en vue du retrait du Pérou de la juridiction du Tribunal Interaméricain des Droits de la Personne Humaine

Liste des participants


 
 

RESOLUTION SUR LA PAIX EN COLOMBIE

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Bogotá, les 4 et 5 octobre 1999,

Exprime sa solidarité avec le peuple colombien dans sa lutte pour la démocratie à la recherche de la réconciliation et réitère son intérêt à contribuer de la façon la plus respectueuse et constructive au succès du processus de négociation que le Gouvernement National et les groupes insurgés font progresser dans ce sens.

Sans paix, aucun pays n'a d'avenir. Sans paix on ne peut atteindre les objectifs de la démocratie et de la justice que les peuples du monde demandent. C'est en créant une ambiance de participation citoyenne et de consensus social qu'il sera possible de combattre les inégalités et de solutionner les graves difficultés auxquelles doivent faire face des millions d'habitants en Amérique Latine et dans la Caraïbe, beaucoup d'entre eux en Colombie.

C'est pourquoi, nous exhortons tous les Colombiens et Colombiennes, et plus spécialement les Libéraux ainsi que ceux qui partagent les idéaux et les responsabilités de la social-démocratie, à ne pas cesser d'apporter leur soutien à la solution politique du conflit armé intérieur, et exhortons également les autorités et la guérilla à explorer et épuiser toutes les possibilités permettant d'arriver à une réconciliation équitable et durable.

SICLAC applaudit la proposition faite par des différents secteurs de la communauté colombienne - partis politiques, entrepreneurs, églises, travailleurs, paysans, organisations non gouvernementales - qui vise à obtenir l'humanisation du conflit armé, en attendant l'arrivée de la paix.

Est également de l'avis qu'il incombe souverainement aux Colombiens et aux Colombiennes, sans aucune sorte d'interventionnisme étranger ni d'ingérences inappropriées, avec l'aide altruiste et la solidarité de toutes les nations démocratiques du monde, de s'organiser et prendre des mesures qui meneraient à l'entente et à la concorde.

Le Comité, réuni à Bogotá proposera au XXIe Congrès de l'Internationale Socialiste, qui se réunira le mois prochain à Paris, de désigner une Commission Permanente pour suivre les événements en Colombie, qui tiendra informés tous les partis membres du déroulement du processus de paix en Colombie et exprimera le soutien et la collaboration de l'Internationale Socialiste dans toute la mesure du possible en faveur de la fin négociée de l'affrontement armé.


RESOLUTION SUR PORTO RICO

Original: espagnol


Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Bogotá, les 4 et 5 octobre 1999

Considérant que,

Dans le contexte du régime de subordination politique vécu à Porto Rico, le Gouvernement des Etats Unis détient et exerce unilatéralement le pouvoir militaire dans ledit pays des Caraïbes;

Les pratiques intenses de bombardement par la Marine de Guerre des Etats Unis de l'île portoricaine de Vieques et sa domination sur les deux tiers de son territoire constituent une atteinte à la paix, la santé et le développement de ses presque dix mille habitants, en violation de leurs droits de la personne humaine;

Le Gouvernement de Porto Rico, avec le concours de tous les partis politiques et de la plus haute hiérarchie ecclésiastique et syndicale, a formellement exigé du président des Etats Unis, la cessation immédiate et permanente de toute manoeuvre militaire à Vieques et la dévolution au peuple de Porto Rico des terrains actuellement occupés par la Marine de Guerre;

Le Comité Spécial sur la Décolonisation des Nations Unies, dans sa Résolution sur Porto Rico du 10 juillet 1999, a exhorté le Gouvernement des Etats Unis à cesser ses manoeuvres militaires et son occupation de l'île de Vieques;

Depuis le 8 mai 1999, le Sénateur Rubén Berríos Martínez, Président du Parti Indépendantiste Portoricain et Co-Président du Comité de l'IS pour l'Amérique latine et la Caraïbe, a pénétré dans les territoires restreints du champ de tir de la Marine de Guerre à Vieques, il y a établi un campement où il est resté sans interruption en commettant un acte de désobéissance civile et de résistance pacifique qui en a fait le fer de lance de la volonté du peuple portoricain, et qui a permis d'empêcher le renouvellement du bombardement;

Le Président des Etats Unis s'apprête dans les prochains jours à prendre une décision définitive sur la réclamation du peuple de Porto Rico qui, si elle est défavorable, impliquera l'arrestation et l'incarcération du Sénateur Berríos Martínez et de ceux qui se sont joints aux actes de désobéissance civile, y compris les présidents des autres partis politiques et leaders religieux et syndicaux qui se sont déjà prononcés publiquement.

Décide:

D'exhorter le Président des Etats Unis de respecter la volonté du peuple de Porto Rico - qui n'a pas encore pu exercer pleinement son droit à la libre détermination et à l'indépendance - en ordonnant la cessation immédiate de toute man_uvre militaire et la dévolution des terrains occupés par la Marine de Guerre à Vieques au peuple de Porto Rico.

Exprime sa solidarité et son soutien au Sénateur Rubén Berríos Martínez pour ses actes et son rôle dirigeant dans cette cause, qui est celle de tout le peuple de Porto Rico.


DECLARATION SUR LE PEROU

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Bogotá, les 4 et 5 octobre 1999,

Exprime son inquiétude et sa profonde préoccupation sur la situation de l'Etat de Droit au Pérou, salue et apporte son soutien actif à la lutte du Parti Aprista Péruvien pour la défense de la démocratie et de la justice sociale et dénonce la persécution systématique des leaders politiques, le harcèlement des opposants et candidats à la présidence et la contrainte des moyens de communication adversaires du régime.

Devant ces faits qui violent les lois d'une façon flagrante et prétendent empêcher le plein droit d'élire et d'élection de l'ex-président du Pérou, Alan García, proposé pour prendre la tête de la liste parlementaire pour l'APRA, dont les dispositions seront étendues aux autres candidats au Congrès et à la Présidence,

Décide,

De demander au régime d'Alberto Fujimori de respecter strictement la volonté populaire, par la réalisation d'élections libres, la cessation des actes d'hostilité contre les secteurs de l'opposition démocratique et la non application des lois anticonstitutionnelles qui prétendent empêcher l'exercice des droits politiques et civiles d'Alan García.


DECLARATION SUR LE MEXIQUE

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Bogotá, les 4 et 5 octobre 1999,

Reconnaissant,

Que dans le contexte de l'Amérique latine, le développement et la justice sociale ont besoin pour progresser d'une ambiance de paix constructive et de l'éradication de tout type de violence,

Que le conflit armé dans une région de l'Etat du Chiapas, qui dure depuis 1994 est passé par différentes étapes, et qu'il est actuellement indispensable de rétablir un climat de dialogue et de négociation pour chercher des solutions justes qui satisfassent les parties.

Décide,

D'exhorter les parties en conflit à reprendre les négociations et à rétablir le dialogue qui permettra d'arriver à la paix avec justice et dignité dans la région;

De recommander le respect des accords signés par les parties lors des étapes précédentes de la négociation;

De demander l'éradication de tout vestige de violation des droits de la personne humaine, et d'enquêter d'une façon exhaustive sur toute dénonciation à ce sujet ;

De recommander la mise en vigueur totale de l'état de droit, afin d'empêcher les agissements ou l'apparition de groupes paramilitaires qui stimulent le conflit dans la région.

Les partis politiques mexicains membres du SICLAC, s'engagent à utiliser leurs bons offices pour faciliter les conditions permettant de renouer le dialogue et les négociations qui amèneront à trouver des solutions pacifiques au conflit dans le Chiapas, acceptables aux parties impliquées.


DECLARATION SUR LE VENEZUELA

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Bogotá, les 4 et 5 octobre 1999,

Salue le fait que les tensions créees entre le Congrès de la République du Venezuela, la Cour Suprême de Justice et l'Assemblée Nationale Constituante, aient été résolues dans le respect de l'état de droit.

Reconnaît l'utilisation du consensus et de l'accord politique comme instruments rationnels de l'activité politique pour obtenir la stabilité et le renforcement de la démocratie, à laquelle a contribué de façon décisive l'Episcopat vénézuélien.

Réaffirme les concepts et principes démocratiques pour le renforcement et la légitimation nécessaires des régions, municipalités et communes, comme outils fondamentaux de l'instrumentation de projets viables d'orientation sociale.

Rejette l'intention de remplacer l'état de droit vénézuélien et ses institutions démocratiques par un état militariste qui prétend entériner le vote militaire, ce qui serait un exemple funeste pour le Venezuela.

En appelle aux institutions politiques vénézuéliennes pour qu'elles évitent de futures crises de gouvernance qui menaceraient le régime de libertés et mettraient en danger le système démocratique vénézuélien.




DECLARATION EN VUE DU RETRAIT DU PEROU DE LA JURIDICTION DU TRIBUNAL INTERAMERICAIN DES DROITS DE LA PERSONNE HUMAINE

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Bogotá, les 4 et 5 octobre 1999,

Considérant que,

L'exercice de la démocratie en Amérique latine et dans la Caraïbe est basé sur le respect des libertés et de l'état de droit, qui incluent le strict respect des traités internationaux ;

Sur notre continent, la stabilité juridique s'appuie sur la Convention Américaine des Droits de la Personne Humaine et la juridiction supranationale de la Commission et du Tribunal Interaméricain des Droits de la Personne Humaine de l'Organisation des Etats Américains, OEA;

Le retrait du Pérou de la juridiction du Tribunal Interaméricain de San José de Costa Rica est inacceptable, car ce fait viole la Convention elle-même et prive ainsi les citoyens du Pérou de sécurité juridique.

Décide,

De rejeter la décision unilatérale du gouvernement d'Alberto Fujimori de retirer le Pérou de la juridiction du Tribunal Interaméricain des Droits de la Personne Humaine, car cette action constitue un recul sérieux du respect des droits de la personne humaine du peuple péruvien.


LISTE DES PARTICIPANTS

Secrétaire général de l'Internationale Socialiste

Luis Ayala


Co-Président du Comité
Anselmo Sule
(Chile, PRSD)


ARGENTINE
Parti Socialiste Populaire, PSP

María del Carmen Viñas


ARGENTINE
Union Civique Radicale, UCR

Leopoldo Moreau
Raúl Alconada
Luis Alberto Cáceres


BOLIVIE
Mouvement de la Gauche Révolutionnaire, MIR-Nouvelle Majorité

Oscar Eid Franco
Guido Riberos
Amelia Montero


BRESIL
Parti Travailliste Démocratique, PDT

Luiz A. Salomão
Ligia Doutel D'Andrade


CHILI
Parti Radical Social-Démocrate, PRSD

Luis Urra


CHILI
Parti Socialiste, PS

Ricardo Solari
Aníbal Palma


COLOMBIE
Parti Libéral Colombien, PLC

Luis Guillermo Velez Trujillo
Horacio Serpa Uribe
María Teresa Uribe Bent
Viviane Morales de Hoyos
Piedad Córdoba
Juan Manuel López Cabrales
Germán Vargas Lleras
Rafael Guzman Navarro
María Emma Mejía Velez
Eduardo Verano de la Rosa
José Renán Trujillo
Jaime Castro Castro


COLOMBIE
Alliance Démocratique M-19

Carlos Franco


COSTA RICA
Parti Libération Nationale, PLN

Kyra de la Rosa Alvarado


EQUATEUR
Parti de la Gauche Démocratique, PID

Rodrigo Borja
Andrés Vallejo
Bernardo Moscoso
Magdalena Chauvet


ESPAGNE
Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, PSOE

Joaquín Almunia
Ramón Jáuregui
Trinidad Jiménez


FRANCE
Parti Socialiste

Jean Crusol


HAÏTI
Parti du Congrès National des Mouvements Démocratiques, KONAKOM

Jessie Benoit


HAÏTI
Organisation du Peuple en Lutte, OPL

Irvelt Chery


ITALIE
Démocrates de Gauche, DS

Donato Di Santo


MEXIQUE
Parti de la Révolution Démocratique, PRD

Jesús Zambrano
Juan José García


MEXIQUE
Parti Révolutionnaire Institutionnel, PRI

Beatriz Paredes Rangel
Humberto Mayans Canabal
Laura Pavon Jaramillo
Juan Pedro Davalos


NICARAGUA
Front Sandiniste de Libération Nationale, FSLN

Margarita Zapata


PANAMA
Parti Révolutionnaire Démocratique, PRD

Martín Torrijos
Jorge Eduardo Ritter


PEROU
Parti Aprista Péruvien, PAP

Alan García
Jorge del Castillo
César Zumaeta
Judith de la Mata
Edmundo de la Vega
Agustín Mantilla
Mauricio Mulder
Hugo Otero
Wilbert Bendezu
Gerardo Morris


PORTO RICO
Parti Indépendantiste Portoricain, PIP

Fernando Martín García
Manuel Rodríguez Orellana


REPUBLIQUE DOMINICAINE
Parti Révolutionnaire Dominicain, PRD

Hatuey de Camps
Rafael Subervi Bonilla
Fausto Liz
Peggy Cabral de Peña Gómez
Miguelina Ortiz de Subervi
José Martínez Castillo
Luz del Alba Thevenin
Yolanda Díaz
Tomasina Pascual

VENEZUELA
Action Démocratique, AD

Timoteo Zambrano
Luis Ochoa


Internationale Socialiste des Femmes, ISF
Sofía Leonor Sánchez Baret


Union Internationale de la Jeunesse Socialiste, IUSY
Fabio Villa

Mouvement International des Faucons/Internationale Socialiste d'Education, IFM/SEI
Jairo Carrillo Sánchez

Secrétariat de l'IS
Latifa Perry
Gabriela Shepherd

Invités:

URUGUAY
Parti Nouvel Espace

Antonio Gallicchio

URUGUAY
Parti Socialiste de l'Uruguay

Hugo Rodríguez Filippini

 
 



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